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Remarque liminaire: cet article a été construit à partir des informations disponibles sur les sites suivants:
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* http://www.histoire-genealogie.com/spip.php?article248
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Dès lors qu'une généalogie s'étoffe un tant soit peu, on se retrouve vite confronté à des dizaines, puis des centaines de personnes, tant en ascendance directe qu'en descendance, les collatéraux s'ajoutant bien souvent plus vite que les ancêtres ! Il est donc indispensable de donner à chacun un numéro qui permette de le retrouver facilement.
 
Dès lors qu'une généalogie s'étoffe un tant soit peu, on se retrouve vite confronté à des dizaines, puis des centaines de personnes, tant en ascendance directe qu'en descendance, les collatéraux s'ajoutant bien souvent plus vite que les ancêtres ! Il est donc indispensable de donner à chacun un numéro qui permette de le retrouver facilement.
  

Version du 4 janvier 2009 à 11:14

Remarque liminaire: cet article a été construit à partir des informations disponibles sur les sites suivants:

Dès lors qu'une généalogie s'étoffe un tant soit peu, on se retrouve vite confronté à des dizaines, puis des centaines de personnes, tant en ascendance directe qu'en descendance, les collatéraux s'ajoutant bien souvent plus vite que les ancêtres ! Il est donc indispensable de donner à chacun un numéro qui permette de le retrouver facilement.

Jérôme de Sosa présenta en 1676 une méthode de numérotation des ancêtres pour les généalogies ascendantes. Il reprend en cela la méthode d'un autre auteur : Michel Eyzinger qui, en 1590, avait déjà utilisé un système de numérotation similaire.

Cette méthode fut reprise en 1898 par Stephan Kekulé von Stradonitz (1863-1933). Ce généalogue, fils du chimiste renommé Friedrich Kekulé von Stradonitz, popularisa la méthode dans son Ahnentafel-Atlas. Ahnentafeln zu 32 Ahnen der Regenten Europas und ihrer Gemahlinnen (Berlin : J. A. Stargardt, 1898-1904), contenant 79 tableaux d'ascendance de souverains européens ou de leurs conjoints.

Numérotation SOSA

Elle attribue le numéro 1 à l'individu étudié (le sujet, appelé « de cujus » par certains, « probant » par d'autres) puis le numéro deux à son père et trois à sa mère. Chaque homme a un numéro double de celui de son enfant (2n) et chaque femme un numéro double de celui de son enfant, plus un (2n + 1).

Chaque degré d'ascendance a un effectif théorique correspondant à la puissance de 2 qui est celle du degré. En même temps, le plus petit numéro d'ascendance de ce degré est le même que l'effectif théorique du degré. Ainsi, au degré des trisaïeuls, dont l'effectif théorique est de 16 (24), le plus petit numéro d'ascendance est 16, celui du grand-père paternel du grand-père paternel du sujet.

Sujet
(degré « zéro »)
Parents
Premier degré
Aïeuls
Deuxième degré
Bisaïeuls
Troisième degré
Trisaïeuls
Quatrième degré
Quadrisaïeuls
Cinquième degré
effectif du degré :
1 = 20
effectif du degré :
2 = 21
effectif du degré :
4 = 22
effectif du degré :
8 = 23
effectif du degré :
16 = 24
effectif du degré :
32 = 25
1 : sujet 2 : père de 1 4 : père de 2 8 : père de 4 16 : père de 8 32 : père de 16
33 : mère de 16
17 : mère de 8 34 : père de 17
35 : mère de 17
9 : mère de 4 18 : père de 9 36 : père de 18
37 : mère de 18
19 : mère de 9 38 : père de 19
39 : mère de 19
5 : mère de 2 10 : père de 5 20 : père de 10 40 : père de 20
41 : mère de 20
21 : mère de 10 42 : père de 21
43 : mère de 21
11 : mère de 5 22 : père de 11 44 : père de 22
45 : mère de 22
23 : mère de 11 46 : père de 23
47 : mère de 23
3 : mère de 1 6 : père de 3 12 : père de 6 24 : père de 12 48 : père de 24
49 : mère de 24
25 : mère de 12 50 : père de 25
51 : mère de 25
13 : mère de 6 26 : père de 13 52 : père de 26
53 : mère de 26
27 : mère de 13 54 : père de 27
55 : mère de 27
7 : mère de 3 14 : père de 7 28 : père de 14 56 : père de 28
57 : mère de 28
29 : mère de 14 58 : père de 29
59 : mère de 29
15 : mère de 7 30 : père de 15 60 : père de 30
61 : mère de 30
31 : mère de 15 62 : père de 31
63 : mère de 31


Règles générales :

Les hommes reçoivent toujours des numéros pairs.

  • Les femmes reçoivent toujours des numéros impairs.
  • Le père porte toujours un numéro égal au double de celui de son fils ou de sa fille et à la moitié de celui de son père.
  • La mère porte toujours un numéro qui équivaut au double de celui de son fils ou de sa fille + 1 et à la moitié de celui de son père.
  • Les ancêtres de la ligne directe, la lignée patronymique, portent des numéros qui sont des puissances de deux.

Exemple :

On attribue toujours le numéro 1 à la personne (femme ou homme) dont on établit la généalogie (le de cujus).

Le père du numéro 1 porte le numéro 2 (1 + 1). La mère du numéro 1 porte le numéro 3 (2 +1, c’est-à-dire le numéro du mari + 1). Le grand-père paternel du numéro 1 porte le numéro 4 (2 + 2). La grand-mère paternelle du numéro 1 porte le numéro 5 (4 + 1). Le grand-père maternel du numéro 1 porte le numéro 6 (3 + 3). La grand-mère maternelle du numéro 1 porte le numéro 7 (6 + 1), ...et ainsi de suite...

Avantages :

  • Chaque ancêtre a par avance un numéro fixe, réservé et invariable (ainsi, par exemple, le père du numéro 30 est toujours le numéro 60 et sa mère le numéro 61). Cela permet de situer facilement un ancêtre par rapport aux autres.
  • On peut déterminer, repérer et matérialiser, sans pour autant les connaître tous, la place de chacun des ancêtres dans un arbre généalogique.
  • Cette numérotation peut être utilisée dans n’importe quel tableau généalogique.
  • Elle permet enfin d’établir facilement une table d’ascendance où les ancêtres sont classés en fonction des générations dans l’ordre de la numérotation.

Inconvénient :

Lorsque vous rejoindrez la longue liste des ancêtres et que vos descendants voudront poursuivre votre généalogie, vous ne porterez plus le numéro 1 : vous deviendrez le numéro 2 ou le 4, le 3 ou le 7... et toute votre numérotation sera à revoir.

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